2019

ورشة مدونة أكرم خان، تديرها كريستينا الين، راقصة بفرقة أكرم خان (بريطانيا)

من خلال اعتماد رؤية فنية تحترم وتتحدى شكل الكاثاك الهندي والرقص المعاصر، قدّم أكرم خان العديد من الأعمال تتراوح بين العروض المنفردة الكلاسيكيّة والحديثة والعروض الجماعيّة.

تبدأ الورشة بإحماءات تم تطويرها من خلال لغة وحركات أكرم خان، ثم يكشف المشاركون إبداعاتهم من خلال التمارين والحركات التي تركز على الإيقاع والسرعة والدوران والصمت، تطور الورشة مهارات التعلم لدى المشاركين

بالاستناد إلى اللغة الكورغرافيّة لأعمال فرقة أكرم خان.

 

Workshop AKC Répertoire, dirigé par Kristina Alleyne, danseuse de la Compagnie Akram Khan (Royaume-Uni)

Adoptant une vision artistique qui respecte et défie la forme Kathak indienne et la danse contemporaine, Akram Khan a créé un corpus d’œuvres, allant de solos classiques et modernes à des morceaux ensembles. En commençant par un échauffement développé à travers le vocabulaire des mouvements d’Akram, les participants pourront explorer leur propre créativité au moyen d’exercices et de mouvements axés sur le rythme, la vitesse, les cycles et le silence. L’atelier développera l’apprentissage d’une phrase chorégraphique du répertoire de la compagnie Akram Khan.

ورشة الصورةالذاكرة » ورشة رقصة بوتوه، تديرها نينا نغري.) إيطاليا / سويسرا(

من خلال رقصة « بوتوه  » وتطبيقات البحث حول الجسد، سيتم إيقاظ ذاكرة الجسد العميقة ليتمكن كل مشارك من تخزين « علبة الصور  » الخاصة به ويعبّر عنها على خشبة المسرح

من خلال اللعب بقوانين الفيزياء، العلاقة بين الجاذبيّة والإنتشار، الإيثار والمقاومة، الشحُ والزخم، يمكننا الكشف عن الأصداء الداخليّة والخارجيّة لكل واحد منّا

 ستكون العلاقة بين الجسد والذاكرة في مركز بحثنا، إنه مسار مفتوح مرح يرفض التأويلات النهائيّة ويرحب بالاختلافات.

 

Image-Mémoire : Workshop de Danse Butoh » dirigé par Nina Negri(Italie/Suisse)

À travers la danse Butoh et les pratiques de recherche somatiques, il s’agira de révéler et réveiller la mémoire corporelle profonde, afin que chaque participant.e puisse constituer sa propre « boîte à images » et l’articuler sur scène. En jouant avec les lois physiques et les rapports de gravité et d’expansion, d’altruisme et de résistance, d’inertie et d’élan, nous pourrons déployer les résonances internes et externes de chacun.e. La relation entre corps et mémoire sera au centre de notre recherche. C’est un processus ouvert et ludique, qui refuse les interprétations univoques et accueille les différences.

ورشة التحولات: « التحولات في تونس » يديرها دافيد براندستاتر – شيفتس- وتقدم بالشراكة مع معهد غوته (ألمانيا)

ما الذي حدث قبل وأثناء وبعد الانتفاضة أو المعروف بإسم الربيع العربي في تونس؟ وما الذي رسخ في أجساد

المواطنين خلال هذه التحركات الاجتماعية؟ قبل هذا المنعطف، ما الذي شحن أجسادهم؟ ما هو شعورهم أثناء وبعد الانتفاضة؟ كيف يمكن للجسد أن يتفاعل مع مثل هذه الأسئلة؟ كيف يمكن إخراجها وإعطائها حركة؟ كيف ترتبط الذكريات الشخصية والاجتماعية؟ ما هو أساس الإبداع النابع مما يمكن تسميته بالذاكرة الجسديّة الإجتماعيّة؟ ما هو دورها؟ ما هي المبادئ التي ندافع عنها وما هي تلك التي اكتسبناها؟ نحن في حاجة إلى الحفاظ على الرابط مع الحركة التي نخلقها في جسدنا الفردي وكذلك الإجتماعي.

هذه الأسئلة تضع أساسا للتبادل مع الفنانين  لأنها تتجاوز الثقافات والحدود.

Workshop SHIFTS dirigé par David Brandstätter « changements à Tunis », en partenariat avec le Goethe Institut (Allemagne(

 

Que s’est-il passé avant, pendant et après le soulèvement, communément appelé le printemps arabe en Tunisie? Ce qui a été enraciné dans les corps des citoyens en mouvement; -avant ce tournant, quel était leur corps chargé? Quel était le sentiment pendant et après le soulèvement? Et comment un corps réagit-il face à de telles questions. Comment le sortir, lui donner un mouvement? Comment les souvenirs personnels et sociaux sont-ils liés? Quel est le fondement de la création de ce que nous pourrions appeler la mémoire physique sociale? Quel rôle fait-elle? Quelles sont les valeurs que nous défendons et les valeurs dont nous avons besoin pour maintenir une relation avec le mouvement que nous créons dans notre corps individuel aussi bien que social. À l’ère numérique, que sont les images incarnant ces questions et leurs tentatives pour y répondre et quel rôle notre culture intervient dans ce patrimoine ?Ces questions nous établissent une base pour échanger avec les artistes, car ils sont pertinents par-delà les cultures et les frontières.

 

عنوان الورشة: « درس في الرقص، رقص جزر الأنتيل  » تديرها   شانتال لوال (غوادلوب/ فرنسا(

تهدف ورشة « درس في الرقص، رقص جزر الأنتيل  » إلى بناء حوار بين التقاليد والحداثة لإعادة النظر في الرقصات الإجتماعيّة وإعادة تشكيلها في عالم هندسي تتداخل فيه مع الرقصات الحضريّة.

تسعى شانتال لوال إلى خلق لغة كوريغرافية تقوم على المزج بين الرقصات الإفريقيّة ورقصات جزر الأنتيل وكذلك بين المخزون الموسيقي التقليدي والمعاصر.

تتكون فرقة « دفي كاكو » من راقصين تلقوا تكوينا متعدد الإختصاصات (كلاسيكي، حديث، جاز، رقصات تقليديّة من غرب إفريقيا، من إفريقيا الوسطى، من المغرب الكبير، من جوادلوب، من جزيرة مارتينيك( وموسيقيين يجيدون العزف على عدة آلات ) دجبي، دوم-دوم ، الطبول، ماراكاس، تشا-تشا ، الأكورديون، غيتار باص، بلافون، تي-بوا، المقلاة الفولاذيّة)

 

 

 

Workshop « Grande leçon de danse/Bal antillais » dirigé parChantal Loïal )Guadeloupe/France(

Leworkshop Grande leçon de danse/Bal antillais vise à instaurer un dialogue entre tradition et modernité qui revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines.

Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains. La compagnie Difé Kako se compose de danseuses possédant une formation de danse pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Mahgreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, les tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan).

Depuis 1995 date de sa création, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et antillaises. La Compagnie, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette danse métissée.

2018

Adham Hafez Compagny/HaRaKa Plateform and Guests

 

Chorégraphies et répétitions

Ce workshop propose de travailler sur la place du rituel dans la danse. Il s’agit d’expérimenter les mouvements répétitifs et les rituels ancrés dans les danses traditionnelles afin de les réactualiser dans le geste contemporain

 

Danse et design urbain

Dans ce workshop, les participants sont amenés à interroger la place du corps dansant dans le milieu urbain. Qu’est-ce qu’une chorégraphie au sens élargi du terme ? Comment la chorégraphie change nos perceptions du corps et de la ville ? Les intervenants seront invités à explorer leurs corps dans les rues de Tunis.

 

24 juin : 10h – 19h studio 1 (Cité de la culture)

25 juin : 10h – 16h studio 1

26 juin : 10h – 23h studio 1

 

Jann Gallois / Compagnie BurnOut en partenariat avec le théâtre de Chaillot    

 

Hip-hop et danse contemporaine

Ce stage est destiné aux danseurs hip-hop qui souhaitent explorer de nouvelles pistes chorégraphiques et ouvrir la technique hip-hop à la danse contemporaine. Jann Gallois propose trois heures de stage sur deux jours sous forme de rencontre des corps entre danseurs tunisiens et elle- même.

 

23 juin : 10h – 13h studio nouveau ballet (Cité de la culture)

24 juin : 10h – 13h studio ballet (Cité de la culture)

 

Via Katlehong Dance (Afrique du Sud) Pantsula et Gumboot

 

Danse Pantsula

Comme le hip hop aux États-Unis et en Europe, la culture pantsula est un style de vie, recouvrant mode, musique, danse, codes gestuels et parole. Et comme le hip-hop, elle trouve son terrain d’expression dans la rue. Dans les années 1990, alors qu’une Afrique du Sud multiraciale se met lentement en place, la compagnie Via Katlehong Dance poursuit le combat protestataire en faveur des jeunes des quartiers pauvres, à travers ses spectacles et performances qui combinent la danse pantsula, sorte  de hip hop non acrobatique mais virtuose par sa rapidité, la tap dance (claquettes percussives avec des chaussures ferrées), le step (claquettes proches du time step américain) et le gumboot, une danse de mineurs à base de frappes des mains sur les cuisses et les mollets.

 

27 juin : 10h – 13h théâtre 1 (Cité de la culture)

 

Association MADE in France avec Jules Beckman, Liz Claire, Marcos Pujol – Improvisation en Danse-Théâtre : Corps, Voix et Présence

 

Corps, voix, rythme

Dans ce stage pluridisciplinaire, il s’agira d’approfondir notre capacité à sentir, à saisir la « poétique de l’instant » et la transformer en « action et cré(act)ion ». À travers des exercices de voix et respiration, de mouvement, de polyrythmie, et d’écriture nous travaillons la proprioception, le plaisir, l’animalité, la réflexivité et l’aventure dans la pratique de l’improvisation envers la composition en danse-théâtre. Trois artistes d’origine nord-américaine travaillant en France depuis plus d’une décennie – Jules Beckman, performeur pluridisciplinaire (Cie TRANSMINUKO, France) ; Liz Claire danseuse et historienne du CNRS (France) ; et Marcos Pujol, artiste lyrique et professeur de chant au Conservatoire de Gand (Belgique) – collaborent ensemble sur l’animation de ce stage qui aboutira dans une performance publique dans le cadre du Festival Carthage Dance le samedi 30 juin.

 

27 – 28 – 29 juin : 13h – 16h studio ballet (Cité de la culture)

30 juin : 9h – 12h studio ballet (Cité de la culture)

 

Cie Massala, Fouad Boussouf

 

Hip-hop et danse contemporaine

Donner une matière chorégraphique en lien avec le travail de recherche du chorégraphe depuis plusieurs années notamment sur les états de corps. Travail au sol, relation à l’autre et technique hip-hop transposée à  la danse contemporaine.

 

28 juin : 12h30 – 15h30 théâtre 1 (Cité de la culture)

 

Cie CHATHA Aicha M’barek & Hafiz Dhaou

 

Danse contemporaine

Nous proposons une immersion dans l’univers de Aicha M’Barek et Hafiz Dhaou entre danse en apnée, pulsations musicale, gestuelles révolté, état de corps rebelle, douceurs et discours autant de pistes qui fait sens avec le travail du tandem, en groupe ou en duo voir même en solo la forme n’est que « pré-texte » à s’émouvoir et se comprendre. Un travail convoquant le réel pour raconter des histoires du monde.

 

27 juin : 14h – 17h Studio nouveau Ballet (Cité de la culture)

 

Résidences-workshops

 

Joséphine Tilloy « Rosalie »

En partenariat avec association Chouf

23, 24, 25, 27 juin

 

Projet Rosalie

Je propose un atelier en trois temps articulés sous trois thématiques. Le premier s’intitule « Temps » où je propose des personnages fictifs liés par un temp lent et commun pour ensuite, nous diriger vers un  rythme rapide et binaire entre contraction et relâchement du bassin et qui serait propre à chacun(e). Le deuxième jour, nous aborderons « Les  danses d’hier à aujourd’hui » passant par la Grèce Antique, aux bals populaires, aux vidéo-clips en accentuant l’expression sur la grimace. Le troisième jour sera consacré sur la manière dont les mouvements vont s’ajoute pour chaque danseur(se) sur un temps donné au sein d’un groupe pour se déployer, ensuite, dans l’espace de représentation.

 

Mathieu Nieto : Community performance et participation performance

En partenariat avec l’espace Carmen

Du 20 au 28 juin

 

I came here to talk

Pendant cet atelier, je préparerai les participant-e-s à rejoindre la performance « I came here to talk », autour de la création de panneaux militants-poétiques et de la création/transmission d’une danse répétitive et festive (inspirée de la culture ballroom du voguing et des manifestations issues des mouvements sociaux).

Ma résidence sera un espace de partage avec des danseurs-ses mais pas que ! C’est adressé à des personnes ayant envie de célébrer leurs corps, leurs identités, leurs diversités mais aussi de (se) manifester.